Bloc texte

Scénarios, dossiers, textes et mots en tous genres.

« LE SANG DE GINETTE » une tentative de western documentaire radiophonique dont voici le scénario.

« IL ETAIT UNE FOIS UNE FEMME » un texte écrit lors d’un atelier d’écriture « les Nuits Noires » 2019

« LA FIN DU MONDE » écrit lors de l’atelier d’écriture « les Nuits Noires » 2020

Tous les étés, tous les mois d’août, tous les 5, je suis en Algarve.Tous les matins du 5 août, on monte dans la voiture et on fait semblant d’aller dans un endroit surprise. Tous les 5 août, on va au même endroit, à peu près à la même heure, faire exactement la même chose. Direction Monchique, la montagne. Manger du poulet grillé au piri-piri avec des frites. C’est cette montagne là qui a brulé l’été dernier et avec elle tous mes vieux anniversaires. Et c’est tant mieux.

J’ai 5 ans. Sebastiao, mon père, 23 ans.
Nos anniversaires approchent ou reculent, je ne sais plus.
Le 5 août pour moi, le 7 août pour lui.
« Tu es née le 5 août et moi le 7,donc,tu es plus âgée que moi » me dit-il.

Effectivement. Mon père est né deux jours après moi. Ce qu’il s’est passé, c’est que ma mère et ma grand-mère paternelle avaient l’habitude de cueillir des fruits d’arbousier sur les pentes de Monchique. Pour les personnes qui ne connaissent pas cette espèce, c’est un arbuste dont le petit fruit rouge vif met un an à mûrir. Du coups, on peut voir sur un même rameau, les fleurs de l’année en cours et les fruits mûrs de l’année précédente. Un peu comme mon père et moi. Je suis née et je suis restée sur ma branche en attendant que mon père vienne au monde. Un incendie a embrasé les collines, comme tous les ans, à la même date, de la même manière, pour les même raisons et ravagé des centaines, des milliers d’hectares d’arbres plus vieux que les 5 et 7 août additionnés. Mais heureusement, l’arbousier est pyrophile, il résiste au feu. Alors, protégées par l’arbuste, ma mère aida ma grand-mère à donner naissance à mon père et moi j’ai tout vu.

J’ai 4 ans parait-il. Mais je me méfie maintenant, pas sûr que ce soit l’âge que j’avais lors de cette boum, pas sûr même que ce soit moi. Bref, encore et toujours l’Algarve, de la musique à fond dans ce salon tout en long. Ils sont tous grands mais pas si vieux. Je tourbillonne, j’ai une robe à volants, la musique s’arrête parfois, mais pas moi. J’ai soif, saisis un verre, il est tout petit pour une fois, à la taille de mes mains. Il semble contenir de l’eau. Alors je me le jette. Ça brûle.

Des fruits de l’arbousier, on extrait une eau de vie, l’aguardente, ou eau de feu.

Si parfois, mon père est la mère de ma grand-mère, alors souvent, je suis la grand-mère de ma fille. Par contre, rarement, ma mère est la belle fille de mon père. Ce qui est sûr, c’est que toujours, ma grand-mère, mon père, ma mère et moi, buvons.

J’ai une vingtaine d’années, donc mon père devrait en avoir une quarantaine. Mais il a l’air à la fois beaucoup plus jeune et beaucoup plus vieux. Mais c’est normal, c’est sa tête de l’aube, celle de quand il a fait 1000 kilomètres sur des départementales parce que l’autoroute ça ne devrait même pas exister, qu’il a dormi dans sa voiture dans un coin paumé et qu’il lui reste encore 2000 kilomètres à parcourir.

Il est au comptoir d’un rade Porte de Clignancourt. Il attend l’ouverture d’une vente aux enchère de voitures. « Aujourd’hui, tu es plus jeune que moi. Mais bientôt, nous aurons le même âge »

Depuis, j’attends le moment où nos âges se rejoindrons. Non, je n’attends pas, je travaille à la jonction. Selon, j’accentue mon immaturité, je vais a la taverne, j’essaie de boire beaucoup sans être saoule et gagne aux cartes contre lui, je le regarde sans lui parler, je m’économise. Mais dès que je sens qu’on est pas loin de se retrouver, ça m’effraie un peu quand même, alors je rebrousse chemin, je lui pose une question dont je connais pourtant la réponse… Et lui fait semblant de me répondre.

On ne fête plus nos anniversaires ensemble. Je ne vais plus en Algarve en été. Je rajeunis à vue d’oeil mais n’arriverais jamais a retourner suffisamment en arrière. Les incendies sont de plus en plus violents, ils arrachent même l’âge de la terre, font oublier les pierres. La fin du monde commencera par la naissance de vieux arbousiers.

« SAGES COMME DES IMAGES » un film resté en chantier.

Des repérages intenses en Algarve et à Lisbonne, des images d’archives volées, des dizaines de photocopies des actes municipaux de la Mairie de SIives dans les années 1920, papiers fouillées, des vieux et des vieilles écoutés pendant des heures, un dossier écrit et m’a permis d’obtenir Le Prix du Projet de film des RDV de l’Histoire de Blois en 2013, un tournage expérimentant la dissociation du son et de l’image… Un film jamais monté.

En guise de curriculum

autobiographie

Je suis née en banlieue parisienne le 5 aout 1976. C’est la sécheresse. Les vaches mangent la terre. Des paysans se suicident. Ma mère a 18 ans, elle m’allaite et tire son lait nourrissant ainsi plusieurs prématurés. Le médecin arrive, suivi par sept jeunes internes. Sans un mot, sans un regard pour elle, il soulève sa blouse et leur présente « les mamelles de la France »

J’ai été serveuse en patins à roulette, étudiante en Histoire à Jussieu, sélectionneuse de blé expérimental en plein air, vagabonde sur les traces de Jean Rouch au Moçambique, réalisatrice de films documentaires plus ou moins ratés, preneuse de son sur les pentes de l’Etna un jour d’éruption, détentrice du permis de chasser et bientôt de piégeage, lauréate de la bourse Brouillon d’un rêve sonore de la SCAM et récemment, j’ai commencé à faire du tir à l’arc à cheval.

Je réalise des documentaires sonores, j’anime des ateliers de création radiophonique, notamment de fiction collective, je fomente des émissions avec des radios associatives et je programme des séances d’écoute avec un gout prononcé pour le plein air, la rue, les rives d’un lac, les sous bois et pour les dispositifs d’écoute à la croisée du salon d’écoute et de la fête foraine. 

Je m’intéresse aux petits faits vrais et troublants, aux formes de narration cultivant le trouble entre documentaire et fiction et je cherche à matérialiser en sons ce qui nous relie dans le non verbal. 

Annie Ernaux disait hier à la radio que l’âge idéal se situait pour elle entre 45 et 60. Justement, j’ai 45 ans et je commence à me sentir à ma place. A faire du cinéma pour les oreilles, à jouer avec les sons, les mots, la profondeur, le trouble, à oser enfin raconter des histoires de blouse et de fer à repasser, d’amour et de fusil de chasse.

Sonia Cabrita, Intermittente du spectacle depuis 2007. Je vis à Felletin en Creuse. On peut me joindre ici 06.32.16.40.89 ou là soniacabrita@yahoo.fr

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Je me rends au Portugal depuis toujours. Le décalage entre les images suaves et des bouts de réalités rugueuses m’a toujours intrigué.  Mais ce sentiment est devenu plus aigüe à mesure que les portugais sombraient dans la crise en silence.Alors, j’ai gratté puis imaginé.

En exhumant l’histoire rugueuse de Francisco Marques Guerreiro, un footballeur anarchiste très populaire dans les années vingt, je découvre que la révolte grondait alors dans tout le pays. Ce film dual met en scène une époque oubliée avec les seules archives qui subsistent : fleuries, dansantes et travailleuses, au milieu desquelles des éclats du présent viennent se loger et soulèvent la question des utopies. Accompagnée d’un complice imaginaire, je pars sur les traces de Francisco et des voix s’élèvent entre le document, l’enquête et la fiction.

Le dossier du film : sages-comme-des-images

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Scénarios, dossiers, textes et mots en tous genres.

« LE SANG DE GINETTE » une tentative de western documentaire.

Ginette, ma grand-mère, a 84 ans et chasse depuis ses 14 ans. Son habileté à manier les armes, la dextérité avec laquelle elle tue, découpe et transforme, la faune qu’elle fréquente… tout cela m’attire et me révulse. Pour essayer d’entrer dans son monde, j’ai décidé de passer mon permis de chasser.


Ma grand-mère vit en Vendée, dans une ferme à l’écart du village. Elle est soignée, souriante et d’une politesse un peu désuète. Quand je l’appelle sur son téléphone portable, elle est soit « au cul d’un gros mâle », soit « à donner des consignes à une vingtaine de bonshommes » ou alors « en train de faire son tour ». Elle a appris à chasser et à braconner dès l’enfance, avec son père et ses sept frères, sur les terres du châtelain.

Son monde m’est à la fois complètement naturel et totalement étranger. Le fait de manipuler une arme ou du gibier à peine mort. D’être réveillée par l’odeur du sang le dimanche midi. De fréquenter des personnes parfois infréquentables. D’être une femme au milieu de tant de mâles.

J’ai esquissé ce projet quand j’ai quitté mon monde. La grande ville, les trajets en métro, les personnes auxquelles je ressemble… Je me suis installée en Creuse, dans un village entouré de forêts, où l’on se déplace en voiture, où des chasseurs trainent au bistrot. Des hameaux, des troupeaux, des fermes. Un monde proche de celui de ma grand-mère en somme.

Et puis, j’ai décidé de passer mon permis de chasser. L’envie d’aller en forêt pour autre chose que la balade. Celle de me frotter de plus près au territoire et aux gens qui y vivent. Celle d’aller voir du côté des chasseurs que mes amis regardent de travers. Et l’envie d’apprendre à me servir d’une arme.

L’examen théorique ressemble au code de la route. Quant à la partie pratique, elle se déroule sur un stand de tir. Il faut suivre un parcours d’obstacles, démonter une arme de chasse, tirer sur des plateaux d’argile, sur une cible symbolisant un sanglier. Moi qui, lors de parties de chasse, aurais plutôt tendance à m’identifier à Bambi, j’espère réussir à changer de camp… Le sang de Ginette coule t-il dans mes veines ?

« IL ETAIT UNE FOIS » un texte écrit lors de l’atelier d’écriture les Nuits noires 2018. J’avais alors pioché « Il était une fois une femme ».

« LA FIN DU MONDE » écrit lors de l’atelier d’écriture les Nuits Noires en 2019. J’avais pioché « la fin du monde commencera par… »

Tous les étés, tous les mois d’août, tous les 5, je suis en Algarve.Tous les matins du 5 août, on monte dans la voiture et on fait semblant d’aller dans un endroit surprise. Tous les 5 août, on va au même endroit, à peu près à la même heure, faire exactement la même chose. Direction Monchique, la montagne. Manger du poulet grillé au piri-piri avec des frites. C’est cette montagne là qui a brulé l’été dernier et avec elle tous mes vieux anniversaires. Et c’est tant mieux.

J’ai 5 ans. Sebastiao, mon père, 23 ans.
Nos anniversaires approchent ou reculent, je ne sais plus.
Le 5 août pour moi, le 7 août pour lui.
« Tu es née le 5 août et moi le 7,donc,tu es plus âgée que moi » me dit-il.

Effectivement. Mon père est né deux jours après moi. Ce qu’il s’est passé, c’est que ma mère et ma grand-mère paternelle avaient l’habitude de cueillir des fruits d’arbousier sur les pentes de Monchique. Pour les personnes qui ne connaissent pas cette espèce, c’est un arbuste dont le petit fruit rouge vif met un an à mûrir. Du coups, on peut voir sur un même rameau, les fleurs de l’année en cours et les fruits mûrs de l’année précédente. Un peu comme mon père et moi. Je suis née et je suis restée sur ma branche en attendant que mon père vienne au monde. Un incendie a embrasé les collines, comme tous les ans, à la même date, de la même manière, pour les même raisons et ravagé des centaines, des milliers d’hectares d’arbres plus vieux que les 5 et 7 août additionnés. Mais heureusement, l’arbousier est pyrophile, il résiste au feu. Alors, protégées par l’arbuste, ma mère aida ma grand-mère à donner naissance à mon père et moi j’ai tout vu.

J’ai 4 ans parait-il. Mais je me méfie maintenant, pas sûr que ce soit l’âge que j’avais lors de cette boum, pas sûr même que ce soit moi. Bref, encore et toujours l’Algarve, de la musique à fond dans ce salon tout en long. Ils sont tous grands mais pas si vieux. Je tourbillonne, j’ai une robe à volants, la musique s’arrête parfois, mais pas moi. J’ai soif, saisis un verre, il est tout petit pour une fois, à la taille de mes mains. Il semble contenir de l’eau. Alors je me le jette. Ça brûle.

Des fruits de l’arbousier, on extrait une eau de vie, l’aguardente ou eau de feu.

Si parfois mon père est la mère de ma grand-mère, alors souvent, je suis la grand-mère de ma fille. Par contre, rarement, ma mère est la belle fille de mon père. Ce qui est sûr, c’est que toujours, ma grand-mère, mon père, ma mère et moi, buvons.

J’ai une vingtaine d’années, donc mon père devrait en avoir une quarantaine. Mais il a l’air à la fois beaucoup plus jeune et beaucoup plus vieux. Mais c’est normal, c’est sa tête de l’aube, celle de quand il a fait 1000 kilomètres sur des départementales parce que l’autoroute ça ne devrait même pas exister, qu’il a dormi dans sa voiture dans un coin paumé et qu’il lui reste encore 2000 kilomètres à parcourir.

Il est au comptoir d’un rade Porte de Clignancourt. Il attend l’ouverture d’une vente aux enchère de voitures. « Aujourd’hui, tu es plus jeune que moi. Mais bientôt, nous aurons le même âge »

Depuis, j’attends le moment où nos âges se rejoindrons. Non, je n’attends pas, je travaille à la jonction. Selon, j’accentue mon immaturité, je vais a la taverne, j’essaie de boire beaucoup sans être saoule et gagne aux cartes contre lui, je le regarde sans lui parler, je m’économise. Mais dès que je sens qu’on est pas loin de se retrouver, ça m’effraie un peu quand même, alors je rebrousse chemin, je lui pose une question dont je connais pourtant la réponse… Et lui fait semblant de me répondre.

On ne fête plus nos anniversaires ensemble. Je ne vais plus en Algarve en été. Je rajeunis à vue d’oeil mais n’arriverais jamais a retourner suffisamment en arrière. Les incendies sont de plus en plus violents, ils arrachent même l’âge de la terre, font oublier les pierres. La fin du monde commencera par la naissance de vieux arbousiers.

« SAGES COMME DES IMAGES » un film resté en chantier.

Des repérages intenses en Algarve et à Lisbonne, des images d’archives volées, des dizaines de photocopies des actes municipaux de la Mairie de SIives dans les années 1920, papiers fouillées. Des vieux et des vieilles écoutés pendant des heures, un dossier écrit et m’a permis d’obtenir Le Prix du Projet de film des Rendez vous de l’Histoire de Blois en 2013. Un tournage expérimentant la dissociation du son et de l’image… Un film jamais monté.

Bloc 1 entrée libre

En guise de curriculum vitae

Je suis née le 5 août 1976. C’est la sécheresse. Les vaches mangent la terre. Des paysans se suicident. Ma mère a 18 ans, elle m’allaite et tire son lait nourrissant ainsi plusieurs prématurés. Le médecin arrive, suivi par sept jeunes internes. Sans un mot, sans un regard pour elle, il soulève sa blouse et leur présente « les mamelles de la France ».

Milieu des années 1960, José mon grand-père portugais est ouvrier chez Renault Flin. Il vient d’arriver en France et vit dans des baraques à Carrière sur Seine. Sortir de l’usine. Faire des courses. Rayon conserves. Les moins chères. Il en prend plusieurs. Ses compatriotes se foutent bien de lui en le trouvant attablé devant sa boîte de pâté pour chien.

IMMIGRES SUR UNE CHAINE DE MONTAGE AUX USINES RENAULT DE FLIN 1975

Deux mois après avoir pris sa retraite, il meurt d’une crise cardiaque dans ses trois rangs de vignes en Algarve.

Tous les mardi, ma grand-mère Ginette, nous récupère ma soeur et moi à la sortie de l’école à Trappes. Direction Maules. Quand on arrive enfin, c’est pâles,  secouées, nauséeuses. Les chiens aboient et l’odeur des chenils nous attrape. Grosse moustache blonde, visage poudré, ongles longs et soignés, chaîne, gourmette, chevalière et dents en or, Daniel, notre grand-père rayonne sur le perron.

Un jour, Daniel trouve Ginette au sous-sol en train de faire son repassage.  Il la menace. Mais avant, il lui avait caché ses armes, sinon, elle s’en serait servi.

Colonies de vacances. Frontière entre l’Allemagne et le Danemark. Un mono crie nos noms, chacun doit venir récupérer son passeport  :

Stéphanie Martin !

Yann Fouchet !

Samuel Lecors !

Je me faufile rapidement pour être au plus près possible et lui arracher mon passeport des mains avant qu’il n’ai à prononcer mon nom :

Sonia Maria Adelia Camus Cabrita.

Leurs noms, moches, banals, ne sonnent pas mais sont courts, claquent et ne racontent pas toute leur vie. Ils ne racontent pas ton père, ta mère, tes grand-parents, la couleur de la terre, pourquoi ils sont parti, ce que tu bouffes au printemps, où tu pars en vacances. Les leurs sont pudiques, serrés, froids. Ce débalement d’histoires contenues dans nos noms.

Les Mureaux. Un HLM au milieu d’autres HLM au bord d’une nationale, à côté de chez Corail. Dans un deux pièces en rez-de-chaussée vivent : José Manuel Dias Cabrita, Maria Assunçao Dias Cabrita, mes grand-parents, Manuel Dias Cabrita,  mon oncle et pour un temps, mon père,  Sebastiao Dias Cabrita, ma mère,  Brigitte Cabrita et moi.

Mercredi après-midi. Je joue devant l’entrée de l’immeuble. José et Maria me défendent d’aller au delà sinon ils risquent de me mettre dans un sac à patates et m’enlever. Ils, ce sont ceux du foyer de travailleurs du bout de l’aller, des Noirs et des Arabes .

Après plus de 70 années à chasser, Ginette n’a aucun trophée. Tous ceux qui sont exposé aux murs de la grange appartiennent à Georges, son mari. Lui qui ne trouvait pas toujours le courage de tuer un animal. Pour les Algériens, c’était différent par contre.

Que ce soit en 4L blanche, Ford Tonus bleu ciel, 505 break vert bouteille ou camion Renault bleu « gendarme » d’où mon chat Alfred s’échappe une nuit en Espagne, nous nous rendons en Algarve plusieurs fois par an.  A l’approche d’une frontière, nous nous arrêtons, mon père descend de voiture, ma mère prend le volant et nous repartons sans lui. J’ai pour consigne de ne pas répondre aux questions si on m’en pose. Nous franchissons la douane et un peu plus tard, toujours au bord d’une petite route, il réapparait.

Vidéos dans Autour de Phoolan Devi

Autour de phoolan devi
film d’atelier de 8’
réalisé par les élèves du collège G. Budé, Paris XIXe avec la Maison du geste et de l’image.
2015

Phoolan rêvée
film d’atelier de 23’
réalisé par les élèves du collège H.Barbusse, Saint – Denis à l’occasion d’une résidence d’artiste de la DRAC
2015

atelier cinéma

Vidéos dans en ce moment

DIFFUSIONS RADIO :

samedi 25 décembre 2021 à 13h, lundi 27, jeudi 30 déc à 10h et samedi 1er janv à 21h sur les ondes de Radio Vassivière

mercredi 6 janvier sur JET FM à Nantes http://jetfm.fr/site/Au-flux-et-a-mesure-du-6-janvier.html,

Samedi 8 janvier sur Radio Scarpe Sensée à Douais, Arras, Cambrais, 

lundi 17 janvier sur Radio Zinzine au pays de Forcalquier et sur Radio Campus Clermont-Ferrant

lundi 24 janvier sur Radio Campus Toulouse 

mercredi 18 mai sur Radio Canut

samedi 14 mai sur Timbre FM à Augan

samedi 21 mai sur Canal B à Rennes dans « Gymnastique sonore » autours de la chasse et du sauvage.

samedi 7 juin sur Radio Kreiz Breizh à Rostrenen

mardi 18 et dimanche 23 octobre sur Radio Escapades dans les Cévennes

samedi 30 novembre sur Radio Grenouille à Marseilles

vendredi 3 février 2023 sur la RTBF (Radio Télé Belge Francophone) dans l’émission « Par ouÏe dire » de Pascale Tison

lundi 4 mars sur les ondes de la RTS (Radio Télé Suisse) dans l’émission « Le Labo »

lundi 15 aout rediffusion sur la RTBF dans l’émission « Par ouÏe dire » de Pascale Tison

dimanche 17 décembre sur les ondes de Radio Octopus qui a donné carte blanche à Benoit Bories